ALLIAGE B-3, UNS N10675

ALLIAGE B-3, UNS N10675

L'alliage B-3 est un membre supplémentaire de la famille des alliages nickel-molybdène avec une excellente résistance à l'acide chlorhydrique à toutes les concentrations et températures. Il résiste également aux acides sulfurique, acétique, formique et phosphorique, ainsi qu'à d'autres milieux non oxydants. L'alliage B-3 possède une chimie spéciale conçue pour atteindre un niveau de stabilité thermique largement supérieur à celui de ses prédécesseurs, par exemple l'alliage Alloy B-2. L'alliage B-3 présente une excellente résistance à la corrosion par piqûre, à la fissuration par corrosion sous contrainte et aux attaques par ligne de couteau et par zone affectée par la chaleur.
Tuyau, tube, feuille, plaque, barre ronde, flanes, valve et forgeage.
Min. Max. Min. Max. Min. Max.
Ni 65,0 Cu 0,2 C 0,01
Cr 1 3 Co 3 Si 0,1
Fe 1 3 Al 0,5 P 0,03
Mo 27 32 Ti 0,2 S 0,01
W 3 Mn 3 V 0,2

 

Plage de fusion, ℃ 9.22
Plage de fusion, ℃ 13h30-13h80

 

Propriétés de traction de la feuille (données limitées pour une feuille recuite brillante de 0,125″ (3,2 mm)

Température d'essai, ℃ : pièce

Résistance à la traction, MPa : 860

Rp0.2 Limite d'élasticité, Mpa : 420

Allongement en 51mm, %: 53,4

 

L'alliage B-3 a également une structure cubique à faces centrées.
1. Maintient une excellente ductilité lors d'expositions transitoires à des températures intermédiaires ;
2. Excellente résistance aux piqûres et à la fissuration par corrosion sous contrainte
3. Excellente résistance aux attaques de lignes de couteaux et de zones affectées par la chaleur ;
4. Excellente résistance aux acides acétique, formique et phosphorique et autres milieux non oxydants
5. Résistance à l'acide chlorhydrique à toutes concentrations et températures ;
6. Stabilité thermique supérieure à l’alliage B-2.
L’alliage Alloy B-3 convient à toutes les applications nécessitant auparavant l’utilisation de l’alliage Alloy B-2. Comme l’alliage B-2, l’utilisation du B-3 n’est pas recommandée en présence de sels ferriques ou cuivriques car ces sels peuvent provoquer une défaillance rapide par corrosion. Des sels ferriques ou cuivriques peuvent se développer lorsque l'acide chlorhydrique entre en contact avec du fer ou du cuivre.

Heure de publication : 11 novembre 2022